Mizuiro Jidai

Yûko Kawai, l'héroïne de cette série, est une jeune fille qui rentre en 5ème (première année de collège au Japon). Elle y retrouve son voisin et ami d’enfance, Hiroshi Naganuma, un élève brillant mais qui a toutefois échoué à entrer dans un collège privé. Il porte à présent des lentilles de contact et non plus des lunettes, ce qui le rend très craquant pour la plupart des filles, et notamment Takako Takahata, la meilleure amie de Yûko. Mais cette dernière est également amoureuse de Hiroshi et elle ne sait pas quoi faire car elle ne veut pas blesser Takako. Dans le même temps, Hiroshi ne cache guère qu’il apprécie beaucoup Yûko... Ce triangle amoureux ne durera pas très longtemps car la situation finira par se débloquer. La série abordera ainsi les premiers émois amoureux de Yûko et fera ensuite participer d’autres personnages secondaires...

Cet anime assez méconnu est une comédie romantique relativement différente de ce qu’on a l’habitude de voir : premièrement en raison de l’âge peu avancé des protagonistes (habituellement les héros de ce genre d’histoires sont des lycéens, pas des tout jeunes collégiens) et deuxièmement car il n’y a pas vraiment de rebondissements ou de coups de théâtre, plutôt des histoires auto-conclusives autour de thèmes variés : premiers émois amoureux, petites disputes entre amis, régime, difficultés scolaires ou de manière générale, puberté. Un épisode est même consacré aux premières règles de Yûko, sujet sensible abordé de manière très naturelle et presque didactique.
De manière générale, la série retrace bien le passage de l’enfance à l’adolescence et les complexités qui en découlent. D’ailleurs le titre Mizuiro Jidai, que l’on peut traduire par la période bleu-clair, désigne en japonais ce stade bien particulier de la vie. En effet c'est un mélange de blanc (l'enfance) et de bleu (l'adolescence). Le titre peut être également traduit en la période de l'eau, d'où son nom de Aqua age chez les anglo-saxons.
La série n’est pas particulièrement addictive mais elle s’avère très rafraichissante et évoquera des souvenirs d’école primaire aux téléspectateurs : les premiers amis, les premiers amours, les premières anxiétés, etc.

A l’origine de la série il y a un manga homonyme en 7 tomes publié de 1991 à 1994. Il a été suivi par Shin Mizuiro Jidai en 1996-1997, une suite en 3 tomes qui se déroule un peu plus tard. L’anime adapte le premier manga jusqu’à l’épisode 38, l’épisode 39 était une compilation de certaines scènes. Les 8 derniers épisodes ont été rajoutés pour prolonger le succès de la série qui avait obtenu de bons taux d’audience. Ils présentent des histoires "annexes" mettant en scène les souvenirs de différents personnages, y compris des personnages secondaires.
A noter qu'il existe aussi des light-novels, des CD et même une comédie musicale !
Comme souvent avec les anime de cette période, les Italiens ont eu la chance d'avoir cette série chez eux, rebaptisée Temi d'amore, mais aussi le manga d'origine. Il ne reste qu'à espérer que ce dernier intéresse un jour un éditeur français. La série, hélas, est pour l'instant bloquée pour des raisons de droits.