Fiche technique
Nom original | Valley of the Lanterns |
Origine | Canada |
Année de production | 2018 |
Production | New Machine Studios |
Durée | 97 minutes |
Auteur | Caleb Hystad |
Réalisation | Caleb Hystad |
Production | Darren Sentner, Colin Curwen |
Scénarii | Caleb Hystad |
Story-boards | Chris Johnston, Jess Pollard, Caleb Hystad |
Animation | Allen Le Corre, Barry Karnowski, Karl Reichert, Mark Wong, Ryan Abueg, Sunny Banipal, Tommy Cheng |
Chara-Design | Chris Johnston, Caleb Hystad |
Direction artistique | Lee Nielsen |
Décors | Lee Nielsen, Laura Bifano |
Montage | Caleb Hystad |
Direction photographie | Chad Veinot |
Musiques | Marc Junker |
Adaptation française | Oriane Guiton |
Direction de doublage | Mélanie Dambermont |
Synopsis
Olistine, la fabricante de lanternes en papier de la vallée, souffre de tremblements aux mains. Grâce aux archives de son grand-père, elle parvient à percer le secret de l’ancienne forteresse : celui du pouvoir de remonter le temps d’une année. Ainsi, à chaque veille du Nouvel An, quelques minutes avant les coups de minuit, Olistine se rend discrètement aux ruines de la citadelle pour accomplir le rituel et revenir une année en arrière, lorsque les premières douleurs aux mains ne s’étaient pas encore déclarées.
Il suffira pourtant d’une rencontre, d’une remarque, pour que le cycle se brise, conduisant la vieille dame à faire un choix entre son passé et l’avenir des siens…
Commentaires
Produit par les studios New Machine, ce long-métrage canadien à petit budget marque par sa direction artistique singulière, basée sur des personnages en 3D tout en formes rondes sur fond de décors dessinés en 2D. Il en résulte un curieux mélange où la superposition se fait grandement sentir par la différence de registres graphiques, ainsi que par des éclairages peu unifiés sur certains plans. De plus, l’absence de mouvements de la végétation et de l’eau dans les environnements trahit un manque de moyens et achève de donner à l’ensemble un côté figé.
La qualité du scénario compense néanmoins ces limites graphiques. En effet, le récit déploie un rythme assez lent, qui prend le temps d’installer les enjeux en s’attardant sur Olistine dont on peine à comprendre dans un premier temps les actions et le caractère bougon. Après quoi, la boucle temporelle fait basculer le film dans le registre du conte moral : l’égoïsme, l’acceptation du temps qui passe et la responsabilité individuelle sont ainsi abordés de manière très fine, le tout en incluant un antagoniste intéressant car profondément humain.
Bien qu’ayant reçu des retours assez mitigés – notamment autour de ses faiblesses techniques –, La Vallée des lanternes demeure une sympathique curiosité en cela qu’elle sait s’adresser aux enfants sans être puérile tout en délivrant une esthétique qui, bien qu’imparfaite, a le mérite d’être originale.
Doublage
Voix françaises :
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